Sur les chemins...
Découvrez les premiers pas, les premières couleurs, les premières notes de l’album Sur les Chemins ici :
Sur les chemins à la quête de l’humanité perdue
Yanis TAIEB et Chris M arpentaient les chemins à la recherche de l’humanité perdue. Ils avaient commencé à écrire quelques mots, griffonner quelques dessins comme des appels, comme des prières. Les deux artistes avaient même composé à quatre mains les textes d’une poésie Nouvelle.
C’est à ce moment là qu’ils rencontrèrent Coco BRIAVAL, le frère ainé d’abord, père de la formation musicale, du même nom, aux sonorités jazz manouche, puis le frère Gilbert, percussionniste de génie et la génération montante, Zé talentueux saxophoniste, Pascal, la relève à la guitare et Chantal, la voix d’Ange.
Ensemble, il décident de faire de ces chemins une quête de liberté, d'innocence et d'authenticité, un retour d'humanité, réminiscence d'un passé oublié... et commencent à poser les premières pierres d’une nouvelle maison, d’un nouveau village, d’un autre lendemain où les hommes pourraient vivre dans le respect, la paix, dans l’Amour de l’autre, l’Amour des autres, dans la solidarité, la fraternité.
‟ Sur les Chemins... ” est un album musical qui concrétise cette quête.
Retrouvez nous sur :
Le site pour découvrir l'album: http://www.kisskissbankbank.com/sur-les-chemins
Le site Sur les chemins
Dans ton regard
Il y a quelque chose dans ton regard
La profondeur de l’infini
L’éternité de ce couloir
Qui me ramène à la vie
Il y a quelque chose dans ton regard
Que les étoiles avaient prédit
Comme une empreinte sur un trottoir
Comme les traces de mots écrits
Si c’est un rêve subliminal
Dans lequel tu m’as emporté
Résurrection de la Kabbale
Réminiscence d’un lien sacré
Il y a quelque chose dans ton regard
Qui défait refait l’histoire
Comme un soupçon de magie
Au firmament de mes envies
Il y a quelque chose dans ton regard
La douce chaleur d’un soir
Les promesses des mille et une nuits
Une histoire qui ne serait jamais finie
Si c’est un rêve subliminal
Dans lequel tu m’as emporté
Résurrection de la Kabbale
Réminiscence d’un lien sacré
Il y a quelque chose dans ton regard
Qui me caresse et me sourit
Une lueur même dans le noir
Un parfum de jeux interdits
Texte : Yanis Taieb
Illustration : Chris M
Tous droits réservés
Alors je reviendrai
C’est dans la nature des choses
Après la tempête revient le silence
Je vais laisser les mots pour qu’ils se reposent
Qu’ils puissent retrouver leur douce innocence
Que le vent les accueille pendant mon absence
Et qu’il les transporte vers une autre naissance
Alors je reviendrai armé de mes vers
Et comme seul bouclier mon cœur ouvert
Pour combattre les maux à tord et à travers
La souffrance, la haine, la violence, la misère
Alors tous ensemble mes sœurs et mes frères
Nous panserons les blessures de ce monde à l’envers
Nous bâtirons des rêves comme on construit des ponts
Nous construirons des trêves pour laver les affronts
C’est dans la nature des choses
Après la tempête revient le silence
Je vais laisser les mots pour qu’ils se reposent
Qu’ils puissent retrouver leur douce innocence
Je reviendrai traquer ces marchands d’illusions
Qui nous vendent la guerre comme une attraction
Ces discours délétères et teintés de plomb
Qui tuent dans l’œuf l’espoir de rédemption
Je reviendrai défendre tous les opprimés
Les faibles, les innocents, ceux qui sont oubliés
Les mêmes si souvent injustement accusés
Ceux que l’on persécute dans l’indécence et l’impunité
C’est dans la nature des choses
Après la tempête revient le silence
Je vais laisser les mots pour qu’ils se reposent
Qu’ils puissent retrouver leur douce innocence
Et puis je reviendrai je vous le promets
Pour vous envelopper, pour vous emporter
Dans un tourbillon d’amour et de volupté
Une caresse de velours, un parfum de beauté
Puisque l’amour est le ciment de l’humanité
Puisque l’amour est par nature divin et sacré
Puisque l’amour est l’univers tout entier
Puisque l’amour est l’infini et l’éternité
Je reviendrai avec cette vérité en somme
Criée avant moi par Ferrat et Aragon
La femme est l’avenir de l’homme
L’amour et les poètes auront toujours raison
Texte : Yanis Taieb
Illustration : Chris M
Tous droits réservés
Toi
le bohémien
Il y a ceux qui errent en vagabonds
Toi tu vagabondes pour prendre l’air
Troubadour et nomade pour de bon
Affranchi jusqu’au bout de tes prières
Toi tu vas de chemins en chemins
De villes en villes, au fil du destin
Toi tu crois en ces lendemains
Ces jours futiles fait de petits rien
Toi tu vagabondes pour prendre l’air
Troubadour et nomade pour de bon
Affranchi jusqu’au bout de tes prières
Toi tu vas de chemins en chemins
De villes en villes, au fil du destin
Toi tu crois en ces lendemains
Ces jours futiles fait de petits rien
Tu t’installes là dans un recoin
On te voit même pas toi le bohémien
Mais quand soudain tu te mets à chanter
A distiller des mots métissés
Quand tout à coup tu es transporté
Entre naïveté et lucidité
Entre pureté et authenticité
Alors naît un rayon de vérité
Un éclat, une lueur pour nous éclairer
Comme aux premières heures de l’humanité
Ta Maison c’est les paysages
Ta famille les gens du voyage
A l’horizon le nouveau présage
D’une autre vie remplie de partage
Il y a ceux qui errent en vagabonds
Toi tu vagabondes pour prendre l’air
Tu guéris les cœurs avec des chansons
Tu fais pousser la vie au milieu du désert
Tu nous fais voyager de refrain en refrain
De notes en notes, de vers en quatrain
Des promesses exaucées des rêves plein les mains
Ces gens côte à côte qui redeviennent humains
Tu t’installes là dans un recoin
On te voit même pas toi le bohémien
Mais quand soudain tu te mets à chanter
A distiller des mots métissés
Quand tu parviens même à caresser
L’âme de ceux qui se sont égarés
Que tu panses par tes pensées
Les blessures de tes mots compensés
Alors tu fais jaillir le feu sacré
Comme aux premières de l’humanité
Ta Maison c’est les paysages
Ta famille les gens du voyage
A l’horizon le nouveau présage
D’une autre vie remplie de partage
Texte :Yanis Taieb
Illustration : Chris M
Tous droits réservés
Nous marchions tous les sept, à travers ces chemins
de traverse, à traverser la vie. Il y avait les membres du groupe Coco
Briaval : Coco, Gilbert, Ze, Pascal, Chantal et bien sûr Chris et moi.
Dans cette plaine, on pouvait voir très loin, jusqu’aux montagnes de
l’Himalaya. Tout à coup, il nous apparut au loin, un convoi qui ressemblait à
une caravane de roulottes. Alors, tous ensemble, sans même un échange, nous
décidâmes de converger vers le cortège.
Après plusieurs heures de marche, nous atteignîmes
le campement où les voyageurs avaient décidé de bivouaquer. Deux hommes
caressaient déjà les cordes de leurs guitares, un autre pinçait celles de son
violon dans une douce mélodie aux résonances tziganes. Autour d’un feu de joie,
les enfants dansaient, accompagnés par des jeunes filles qui semblaient leur
montrer des pas.
Je m’approchais d’un homme, à la barbe blanche bien
fournie qui était assis sur les escaliers d’une roulotte. Avec une capuche de
laine bleue sur la tête, il me faisait penser à un chaman. Je m’adressai
à lui, avec un peu de timidité, impressionné par le charisme qu’il dégageait.
-
- « Bonjour
sage » lui dis je.
Il me fit un signe de la tête amical en guise de
réponse.
Encore plus intimidé au fur et à mesure que je
découvrais son regard, je lui demandai :
-
« Sage, pouvez
vous répondre à cette question que je me pose : c’est quoi la
vie ? »
Après un long silence issu d’une mûre réflexion, il
me répondit en écarquillant ses yeux comme pour mieux lire en moi :
-
-« La vie,
mon ami, c’est partager un sourire, un regard, un chemin, un feu de bois, un
bout de pain, la vie c’est partager jusqu’au bout de son destin…La vie c’est
ces goûtes de pluie qui s’unissent à l’infini pour former des rivières, des
lacs, des mers, des océans, ces gouttes de pluies unies jusqu’à la fin des
temps…»
Texte : tous droits
réservés à l’auteur
Yanis TAIEB
Tziganes
Ils ont traversé tant de plaines
Tant de montagnes, tant de rivières
Fui des prisons, briser des chaines
Pour rester libres dans leurs prières
Ils se sont affranchis des frontières
Fait leur chemin, petit bonhomme
Ils ont su préserver la lumière
Celle de l’aube des premiers hommes
Libres dans leur tête
La musique comme un quête
Ils font pleurer les guitares
Ils font pleuvoir des sourires
Ils font briller nos regards
Comme un appel à s’unir
Ils raniment les espoirs
Quand les jours se font pires
Et ils réinventent l’histoire
Que les hommes n’ont cessée de trahir
Ils ont traversé tant de plaines
Croisé la peine et la misère
Voyagé de la péninsule indienne
Jusqu’aux Ste Marie de la mer
Ils vivent d’amour et de chimères
A caresser leurs rêves de mômes
Avec leur cœur en bandoulière
Avec la vie comme seul royaume
Libres dans leur tête
La musique comme un quête
Ils font pleurer les guitares
Ils font pleuvoir des sourires
Ils font briller nos regards
Comme un appel à s’unir
Ils raniment les espoirs
Quand les jours se font pires
Et ils réinventent l’histoire
Que les hommes n’ont cessée de trahir
Assieds toi là mon enfant
Dans les brumes d’un soir
On s’était réveillés
Ressuscitant l’espoir
Des derniers naufragés
Le temps a sa mémoire
Faite de guerres et de paix
Où défile l’histoire
De toute l’humanité
De ces rêves illusoires
De ces cris étouffés
Un jour surgit du noir
La stricte vérité
Alors assieds toi là
Près de moi mon enfant
Que je puisse toucher tes doigts
Avant qu’tu deviennes grand
Alors assieds toi là
Et rêvons mon enfant
Que ton sourire ne s’efface pas
Qu’il soit ce pas de géant
Dans les brumes d’un soir
Là près d’un étang
J’ai sondé le miroir
De l’âme des plus grands
En cherchant à savoir
Si l’écho qu’on entend
Est un bruit de couloir
Emporté par le vent
Si nos sillons dérisoires
Si les graines qu’on répand
Germeront sur un trottoir
Un jour au soleil levant
Alors assieds toi là
Près de moi mon enfant
Que je puisse toucher tes doigts
Avant qu’tu deviennes grand
Alors assieds toi là
Et rêvons mon enfant
Que ton sourire ne s’efface pas
Qu’il soit ce pas de géant
Texte : Yanis Taieb
Illustration : Chris M
Musique : Formation Coco Briaval
Sur les chemins (improvisation)
Un album à venir avec le groupe Coco Briaval
Rejoignez nous sur les chemins:
Message d'espoir
A marcher vers le soleil couchant
On aurait pu décrocher la lune
Mais de l’ivresse et la fortune
On ne voulait que ces sentiments
Qui flottent comme une plume
Emporté par les vents d’autan
Autant en emporte la brume
Pour le répandre à qui l’entend
Message d’espoir
Qui refait l’histoire
Défie l’éphémère
Défait l’illusoire
Dévie la trajectoire
Nous invite à y croire
A marcher vers le soleil couchant
Pour poursuivre la lumière
Qu’elle nous inonde inlassablement
Comme une réponse à nos prières
Se dresser contre le temps
Retenir ces secondes précaires
Qui nous amènent immanquablement
Vers un destin funéraire
Message d’espoir
Qui refait l’histoire
Défie l’éphémère
Défait l’illusoire
Dévie la trajectoire
Nous invite à y croire
A marcher vers le soleil couchant
A la quête de la virginité
De la pureté de ce blanc
Qui désarme la vérité
Cet appel que l’on entend
Qui exalte à l’unité
N’a jamais été si puissant
A chacun de l’incarner
Message d’espoir
Qui refait l’histoire
Défie l’éphémère
Défait l’illusoire
A quoi ça sert de savoir
Quand il suffit d’y croire
Texte Yanis Taieb
Illustration Christiane Chris
Tous droits réservés
Sur les chemins
A partir du 15 juin 2015, nous vous emmènerons "Sur Les Chemins", dans ce voyage, au cœur de l'humanité, une quête d'authenticité, retrouver les lueurs oubliées, les chemins de la liberté...
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* c'est formidable *
RépondreSupprimerMerci Alejandra ***
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